samedi 21 décembre 2019

Starwars IX : jusqu'à la lie

Je m'étais promis de ne pas aller voir le dernier volet de cette farce navrante. Finalement, j'ai voulu savoir si J.J. Abrams avait sauvé les meubles.

Je suis venu, j'ai vu, et… Je ne pensais pas qu'il était possible de tomber encore plus bas. Pas besoin d'énumérer les pour et les contre, il n'y a qu'un seul pour : les effets spéciaux, pasque le film est beau, très beau. Le reste est un naufrage.

J'en veux pour preuve que si on oublie les trois puceaux boutonneux qui ont applaudi la fin derrière moi, le reste du public a semblé partager mon avis, parfois même en quittant la salle avant la fin pour quelques dizaines de mécontents. Oui, oui.

Comme l'écrivait le rédacteur d'un avis sur Allociné, il n'est de vraie suite à la trilogie originelle que celle écrite par Timothy Zahn sous le nom de Croisade Noire du Jedi Fou. Point. Balayer cet univers étendu pour cette merde cinématographique devenue le canon de l'univers, c'est pousser le bon peuple à l'émeute.

Il y a peu, j'ai vu l'intégrale de Downton Abbey. Bonne série britannique, qui suit le quotidien d'une famille de la haute aristocratie et de sa domesticité dans l'Angleterre du début du XXème siècle. A voir Lecteur, si l'absence d'action et la lenteur de l'intrigue ne t'effrayent pas.

Comme je réfléchis toujours en MJ frustré, j'ai imaginé la transposition de cette thématique dans l'univers de Starwars justement : faire incarner aux joueurs les rôles d'un noble (voir mon gribouillage du jour) du secteur Tapani (voir le supplément Lords of the Expanse pour le JDR Starwars D6) et de son entourage. On peut imaginer un groupe composé entre autres de son fils, de son pilote, de son garde du corps, d'un allié politique, du majordome droïde et/ou du 'consigliere' de la famille. Poser par dessus quelques intrigues façon Trône de Fer et on obtient une campagne à tendance dynastique que Georges Martin lui-même ne renierait pas.

A méditer, pour oublier le décollement de rétine d'hier soir.